Les changements climatiques survenus au cours de ces dernières décennies ont conduit à l’extension des terres arides. Dans ce type de milieu, les conditions de vie se révèlent être difficiles et l’espérance de vie est de courte durée. Si pour les hommes, la survie était pénible, pour les animaux, elle l’était encore plus. Cependant certains animaux ont réussi à vivre dans un tel milieu en s’organisant et s’adaptant aux réalités du milieu. Vous vous demandez surement comment cela est-il possible. Alors, voici dans cet article la réponse à cette question.
Plan de l'article
- Différences entre chameau et dromadaires en termes de nombre de bosses
- Utilisations culturelles et économiques liées aux chameaux et dromadaires
- Les adaptations physiologiques des animaux pour survivre dans le désert
- Les techniques traditionnelles de récupération et de conservation de l’eau en milieu aride
Différences entre chameau et dromadaires en termes de nombre de bosses
Le chameau et le dromadaire sont connus comme étant les animaux emblématiques vivants dans le désert. Ils sont utilisés pour le transport des biens et personnes dans le désert et sont capables de résister aux fortes températures.
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Néanmoins, malgré ces similitudes, ces deux animaux du désert présentent de multiples différences. En effet, la différence majeure entre le chameau et le dromadaire réside au niveau du nombre de bosses. Le chameau possède deux bosses tandis que le dromadaire n’en possède qu’une seule. Au-delà de cette différence majeure, une différence de taille existe également. En réalité le chameau mesure 1m50 contre 2m pour le dromadaire
Rôles des bosses pour la survie de ces animaux dans les environnements extrêmes.
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Chez le chameau et le dromadaire, les bosses représentent bien plus qu’un atout physique. En réalité, les deux bosses du chameau et l’unique bosse dromadaire jouent un rôle spécifique.
Étant donné que ces animaux ont la capacité de résister aux fortes températures (proche de 50°C), ils devraient une grande réserve d’énergie. C’est là qu’interviennent spécifiquement les bosses du chameau et des dromadaires. Ces derniers servent à stocker des tissus graisseux. Eh oui contrairement aux idées préconçues, les bosses ne sont pas des réservoirs d’eau et de nourriture. Alors, grâce à ce stock de tissus graisseux, ces animaux peuvent puiser de l’énergie lorsqu’il n’y a plus de quoi s’alimenter (eau et nourriture).
Le tissu graisseux stocké dans les bosses permet à ces animaux de tenir sans eau et nourriture. Mais sur une période limitée, les réserves peuvent permettre de tenir sur une durée de 5jours.
Utilisations culturelles et économiques liées aux chameaux et dromadaires
Dans les milieux arides comme le désert du Sahara, les chameaux et dromadaires sont utilisés à de multiples fins. Depuis plusieurs années les chameaux et dromadaires participent à l’économie. Ils représentent une source d’alimentation et un moyen de transport dans ces contrées. De plus la laine produite du chameau est le produit de base du commerce des peuples nomades.
En ce qui concerne la culture, dans certaines régions les chameaux et dromadaires sont liés à des traditions ancestrales. L’une de ces traditions est la caravane de chameaux. Cette dernière rassemble de nombreuses personnes pour partager leur amour de la culture et valoriser leur origine.
Les caravanes de chameaux comptent près de 500 et 12000 chameaux. Ils entreprenaient un long voyage pendant l’hiver sous le chant des populations accompagnées des sons de trompettes.
Les adaptations physiologiques des animaux pour survivre dans le désert
Pour survivre dans le désert, les animaux ont développé des adaptations physiologiques remarquables. Ils ont dû s’adapter pour trouver de l’eau et se protéger du soleil brûlant et des températures extrêmes. Les chameaux, par exemple, sont capables de stocker de grandes quantités d’eau, jusqu’à 135 litres dans leur estomac à plusieurs compartiments.
Leur sang contient aussi plus de globules rouges que la normale, ce qui leur permet de transporter plus d’oxygène vers leurs muscles lorsqu’ils doivent effectuer un effort important. Leurs longs cils évitent aux grains de sable d’entrer dans leurs yeux, tandis que leurs paupières en deux parties leur permettent une vision panoramique tout en les protégeant du soleil.
Les reptiles, comme le lézard cornu ou le gecko velu, ont la capacité incroyable de conserver l’eau qu’ils ingèrent grâce à leur peau écailleuse imperméable et peuvent ainsi survivre sans boire pendant plusieurs mois. Beaucoup d’animaux vivent sous terre pour échapper à la chaleur intense pendant la journée : certains insectivores creusent des galeries profondément enfouies, alors que les fennecs (petits renards) passent les heures chaudes dans des terriers ombragés.
Tous ces exemples démontrent parfaitement comment l’évolution favorise les espèces adaptées au milieu hostile.
Les techniques traditionnelles de récupération et de conservation de l’eau en milieu aride
Les populations humaines qui vivent dans les zones arides ont dû développer des techniques pour récupérer et conserver l’eau. Ces techniques ont été transmises de génération en génération et sont souvent adaptées au milieu naturel.
Les puits, creusés à la main ou avec des outils rudimentaires, permettent de puiser l’eau souterraine. Les citernes, creusées dans le sol ou construites avec des matériaux locaux, servent à collecter les eaux de pluie. Dans certains pays comme Oman, on peut encore aujourd’hui trouver les anciens systèmes d’irrigation appelés faïdj. Ce système consiste en un réseau de canaux souterrains amenant l’eau depuis une source jusqu’à un point où elle peut être utilisée pour irriguer des champs.
Des plantations telles que celles du figuier de Barbarie (ou cactus) sont cultivées pour leur capacité à stocker l’eau dans leurs feuilles charnues afin d’être utilisée par la population locale lorsqu’elle est confrontée à des périodes prolongées sans aucune précipitation.
D’autres méthodes consistent simplement à économiser l’eau : prendre une douche rapide plutôt qu’un bain, réutiliser l’eau de lavage pour nettoyer ses toilettes, éviter tout gaspillage inutile… Toutes ces pratiques peuvent sembler archaïques, mais elles montrent comment les populations apprennent à s’adapter intelligemment aux contraintes environnementales.